La rentrée littéraire de 2017 est une consécration pour Jean-Baptiste Andrea, auteur de « Ma Reine » (L’Iconoclaste). Après avoir été sélectionné au Figaro littéraire comme étant l’un des dix auteurs ayant fait une entrée remarquable en littérature, Jean-Baptiste Andrea a reçu le 7 novembre dernier le « Prix du premier roman » chez Bofinger. L’auteur de Ma Reine publiée aux éditions L’Iconoclaste succède Gaël Faye, le lauréat de l’année dernière, pour son roman Petit pays (Grasset) et rejoint Boualem Sansal, Dan Frank, Alexandre Jardin et Hédi Kaddour pour ce palmarès prestigieux. Le lauréat était tout heureux après l’annonce de Joël Schmidt, le président du jury, lors de la cérémonie de la remise du prix chez Bofinger, rue de la Bastille. Lors de cet événement, Jean-Baptiste Andrea fut accompagné par son éditrice Sophie de Sivry et son attachée de presse Audrey Siourd. A noter que la rentrée a été riche en premiers romans aussi excellents les uns des autres. Dans la catégorie « étranger » par exemple, Les Bijoux bleus (Jacqueline Chambon) de Katharina Winkler a été primé.
L’histoire passionnante de Shell
Dans Ma Reine, Jean-Baptiste Andrea narre l’histoire de Shell, un jeune garçon pas comme les autres, dont le surnom vient de son blouson portant l’emblème de cette marque pétrolière. L’histoire remonte en 1965 dans la vallée d’Asse en Provence. N’étant plus à l’aise à l’école, le petit garçon de 12 ans ne sait plus que faire de sa vie et décide de quitter ses parents âgés pour une nouvelle quête : la guerre. Mais pour une fois, l’histoire ne parle pas de guerre même si le garçon s’est engagé dans l’armée pour devenir un homme. En effet, Shell rencontre Viviane et se retrouve soudainement entre deux mondes, d’un côté l’enfance et de l’autre côté l’âge adulte. Tout est nouveau pour Shell à la rencontre de sa Reine !
Un petit bijou onirique et poétique
Ma Reine est une œuvre narrée comme un conte qui donne tout de suite une envie de le lire jusqu’à la dernière page. Ce petit bijou fictif et poétique mérite largement ce Prix du premier roman. Fondée depuis près de quarante ans, cette récompense réunit déjà quelques auteurs prestigieux comme Alexandre Jardin, Hédi Kaddour, Jean-Philippe Arrou-Vignod, Boualem Sansal, Pascale Roze, Dan Frank, Sophie Fontanel, Christophe Bataille, Jean-Pierre Orban … Le roman Ma Reine de la maison d’édition L’Iconoclaste connaît un grand succès en France. Dans Le Figaro littéraire du 7 septembre, Bruno Corty le qualifiait de petit bijou onirique et poétique cette œuvre littéraire de Jean-Baptiste Andrea. Il faut croire que cette récompense n’est pas une première pour Jean-Baptiste Andrea. Il a déjà reçu le « Prix envoyé par la Poste ». Rappelons que Jean-Baptiste Andrea fait partie des finalistes du Femina, dont la remise de prix est prévue ce 8 novembre. Le jury du prix Premier roman était composé de Christine Ferniot, Mohammed Aïssaoui, Annick Geille, Georges-Olivier Chateaureynaud, Gérard de Cortanze, Michèle Gazier, Philippe Vallet, Gilles Pudlowski, Jean-Claude Lamy, Jean Chalon, Jean-Pierre Tison, et présidé par Joël Schmidt.